Ignace Pleyel
IGNACE PLEYEL
Que sait-on aujourd'hui d'Ignace Pleyel le créateur des fameux pianos Pleyel qui fêtent cette année leurs 200 ans d'existence ?
Né en 1757 en Autriche, Ignace Pleyel est avant tout l'un des musiciens les plus joués de son époque qui laissera derrière lui une œuvre considérable avec près de 200 compositions.
Grâce à l'appui de mécènes, il suit les enseignements de Jean-Baptiste Vanhal avant de devenir l'élève de Haydn, puis l'assistant de Franz-Xavier Richter à la Cathédrale de Strasbourg ; c'est à cette époque que Pleyel devient français.
Lors de la Révolution Française, il compose avec Rouget de Lisle un Hymne à la Liberté, célébrant la récente Constitution, et d'aucuns diront même qu'il est l'auteur de la fameuse Marseillaise, notre Hymne National.
Il échappe à la guillotine grâce à la composition (en moins d'une semaine) d'un hymne fleuve de plus de 8 heures connu sous le nom de Tocsin allégorique, une œuvre au ton des « ah, çà ira, çà ira … ».
En 1797, Pleyel s'installe dans le quartier de la Chaussée d'Antin à Paris et ouvre une boutique d'éditions musicales ; il édite avec Dussek une Méthode pour le piano forte, puis publie ses propres œuvres, celles de ses confrères, dont Haydn, Mozart, Méhul, Beethoven, et débordant d'idée, il invente la Bibliothèque Musicale, une collection de partitions de poche à bas prix. Au total, il éditera plus de 3000 titres.
C'est en 1807 que Pleyel se lance dans la fabrication de ses premiers pianos, avec le soutien de mécènes et amis comme Kalkbrenner, Méhul et Rossini ; il deviendra le fournisseur attitré du Roi Louis-Philippe.
Son fils Camille lui succède en 1824 et Pleyel meurt en 1831.
200 ans après sa création, la manufacture Pleyel existe toujours et reste la plus ancienne au monde encore en activité